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accueil page d’exemple inscrivez-vous : articles | commentaires | adresse de contact en quete du vivant sur les traces de nos racines a – comme arbres a – le chene b – l'olivier c – le hetre d – le noisetier e – le figuier b – comme bouquet floral biodiversite f – comme forets magiques h – comme herbes i – comme insectes l – comme legumes et fruits n – comme nature p – comme pierres presentation z – certaines légendes 6 janvier 2019 1 commentaire les fleurs séductrices la fleur, par sa beauté et son odeur, charme l’être humain tout comme la femme fatale séduit par sa sensualité. toutes deux profitent de leur emprise pour provoquer le mal et la mort autour d’elles. tout comme stuart merrill dans « ballet », ou encore stéphane mallarmé dans « hérodiade », oscar venceslas de lubicz-milosz (1877-1939), poète, romancier, dramaturge, traducteur, métaphysicien et diplomate russe, se consacre dans l’un de ses poèmes tiré de poèmes des décadences au personnage de salomé. salomé est une figure biblique, fille d’hérodiade. elle séduit hérode antipas, le tétrarque de galilée, au cours d’une danse. celui-ci, complètement envoûté, lui promet de lui donner tout ce qu’elle désire. salomé, obéissant à sa mère, demande alors qu’on lui apporte la tête du prophète jean-baptiste sur un plateau ; cette requête sera exécutée. on compare souvent salomé à ève qui tente adam dans le jardin d’eden. ces deux figures féminines sont en effet perçues comme le mal incarné dans la religion chrétienne. en tant que séductrice et meurtrière, salomé est l’archétype de la femme fatale. o. v. de lubicz milosz l’associe à la fleur : ses lèvres sont des fleurs meurtrières et salomé elle-même est une fleur, un lys rouge. d’une certaine façon, la mort a toujours été en lien avec les fleurs. dans la mythologie grecque, de nombreuses fleurs sont nées du sang versé par les dieux. tel est le cas pour l’anémone. en effet, lorsque adonis fut tué par un sanglier, les gouttes de son sang empourprèrent la terre, et des anémones en jaillirent. il en va de même pour la jacinthe : jacinthe ou hyacinthe (selon les légendes) était un ami d’apollon. un jour qu’ils jouaient ensemble, le palet lancé par le dieu de la poésie atteignit hyacinthe au front et le tua. apollon fit alors naître du sang de son ami une fleur magnifique pour perpétuer à jamais le nom du disparu. enfin, prenons l’exemple du narcisse : dans la mythologie grecque, narcisse est un beau jeune homme. pour avoir repoussé les avances d’une nymphe, il se voit condamné à tomber amoureux de lui- même. le jeune homme passe son temps à se mirer dans une source, et un jour qu’il veut embrasser son reflet, il tombe dans l’eau et se noie. a l’endroit même où il mourut, les dieux firent pousser de magnifiques fleurs jaunes. toutes ces légendes témoignent bien du lien étroit qui unit mort et fleur. nous pouvons également penser à l’œuvre de boris vian, l’ecume des jours qui narre l’histoire d’une jeune femme atteinte d’une maladie qui la dévore peu à peu. cette maladie est représentée par un nénuphar qui grandit en elle et tue les autres fleurs ou toute autre forme de vie. tout se déroule sur fond de tableau morbide de la perversion des hommes et de la vie. poème des décadences (1899) symbolique de la fleur fin de siècle edith chaigneau vous pouvez partager ce texte à condition d’en respecter l’intégralité et de citer les sources et le site : http://quetedesoi.unblog.fr/ 6 janvier 2019 0 commentaire les fleurs symboliques – science sacrée l’usage des fleurs dans le symbolisme est, comme on le sait, très répandu et se retrouve dans la plupart des traditions ; il est aussi très complexe, et notre intention ne peut être ici que d’en indiquer quelques-unes des significations les plus générales. il est évident en effet que, suivant que telle ou telle fleur est prise comme symbole, le sens doit varier, tout au moins dans ses modalités secondaires, et aussi que, comme il arrive généralement dans le symbolisme, chaque fleur peut avoir elle-même une pluralité de significations, d’ailleurs reliées entre elles par certaines correspondances. un des sens principaux est celui qui se rapporte au principe féminin ou passif de la manifestation, c’est-à-dire à prakriti, la substance universelle ; et, à cet égard, la fleur équivaut à un certain nombre d’autres symboles, parmi lesquels un des plus importants est la coupe. comme celle-ci, en effet, la fleur évoque par sa forme même l’idée d’un « réceptacle », ce qu’est prakriti pour les influences émanées de purusha, et l’on parle aussi couramment du « calice » d’une fleur. lorsque la fleur est considérée comme représentant le développement de la manifestation, il y a aussi équivalence entre elle et d’autres symboles, parmi lesquels il faut noter tout spécialement celui de la roue, qui se rencontre à peu près partout, avec des nombres de rayons variables suivant les figurations, mais qui ont toujours par eux-mêmes une valeur symbolique particulière. les types les plus habituels sont les roues à six et huit rayons ; la « rouelle » celtique, qui s’est perpétuée à travers presque tout le moyen âge occidental, se présente sous l’une et l’autre de ces deux formes ; ces mêmes figures, et surtout la seconde, se rencontrent très souvent dans les pays orientaux, notamment en chaldée et en assyrie, dans l’inde et au tibet. or, la roue est toujours, avant tout, un symbole du monde ; dans le langage symbolique de la tradition hindoue, on parle constamment de la « roue des choses » ou de la « roue de vie », ce qui correspond nettement à cette signification ; et les allusions à la « roue cosmique » ne sont pas moins fréquentes dans la tradition extrême-orientale. cela suffit à établir l’étroite parenté de ces figures avec les fleurs symboliques, dont l’épanouissement est d’ailleurs également un rayonnement autour du centre, car elles sont, elles aussi, des figures « centrées » ; et l’on sait que, dans la tradition hindoue, le monde est parfois représenté sous la forme d’un lotus au centre duquel s’élève le mêru, la « montagne polaire ». il y a d’ailleurs des correspondances manifestes, renforçant encore cette équivalence, entre le nombre des pétales de certaines de ces fleurs et celui des rayons de la roue : ainsi, le lis a six pétales, et le lotus, dans les représentations du type le plus commun, en a huit, de sorte qu’ils correspondent respectivement aux roues à six et huit rayons en outre, dans le symbolisme alchimique, la rose à cinq pétales, placée au centre de la croix qui représente le quaternaire des éléments, est aussi, le symbole de la « quintessence », qui joue d’ailleurs relativement à la manifestation corporelle, un rôle analogue à celui de prakriti . enfin, nous mentionnerons encore la parenté des fleurs à six pétales et de la roue à six rayons avec certains autres symboles non moins répandus, tels que celui du « chrisme », sur lesquels nous nous proposons de revenir en une autre occasion . pour cette fois, il nous suffira d’avoir montré les deux similitudes les plus importantes des symboles floraux, avec la coupe en tant qu’ils se rapportent à prakriti, et avec la roue en tant qu’ils se rapportent à la manifestation cosmique, le rapport de ces deux significations étant d’ailleurs, en somme, un rapport de principe à conséquence, puisque prakriti est la racine même de toute manifestation. les fleurs symboliques publié dans les études traditionnelles, avril 1936. vous pouvez partager ce texte à condition d’en respecter l’intégralité et de citer les sources et le site : http://quetedesoi.unblog.fr/ 13 janvier 2018 1 commentaire usages de l’écorce de hetre le hêtre se cantonne dans les montagnes de l’europe centrale ou dans les plaines ouvertes à l’humidité atlantique. il se refuse à vivre dans les steppes russes au climat continental, aussi bien que dans la région méditerranéenne où il se réfugie en altitude. il peut vivre jusqu’à 300 ans. c’est un des plus beaux arbres de nos forêts. on récolte pour l’herboristerie l’écorce